Myriam en compagnie du Webmestre de l’OCVIDH
OCVIDH : Bonjour Myriam, merci d’avoir bien voulu répondre à notre invitation. Voulez vous vous présenter à nos lecteurs ?
Myriam SOUMARE : Bonjour, je m’appelle SOUMARE Myriam , j’ai vingt trois ans et je travaille à Sarcelles comme auxiliaire puéricultrice. J’habite Sarcelles et mes parents demeurent à Villiers le Bel.
OCVIDH : Vous étiez sur trois podiums à Barcelone alors que les pronostics ne vous étaient pas toujours favorables. Vos impressions après ces succès ?
Myriam SOUMARE : il est vrai que je n’étais pas du tout parmi les favorites en arrivant à Barcelone, on ne pensait même pas que j’allai atteindre la finale du 100 et 200m et cela a été le déclic pour moi car je me sentais très légère, débarrassée des pressions et au final, je me suis fais plaisir trois fois de suite.
OCVIDH : Des conseils à des enfants et adolescents désireux d’accéder a votre niveau ?
Myriam SOUMARE : je leur conseillerai d’être courageux, car l’athlétisme est un sport assez difficile, on s’entraine souvent longtemps et dans des conditions météorologiques pas toujours idéales même difficiles. Qu’il neige ou qu’il vente, il faut être là. La motivation et la volonté sont essentielles pour espérer réussir. A force de travail, les chronos descendent tout seuls et cela finit par payer.
OCVIDH : pouvez vous nous expliquer ce qui vous a conduit à faire le choix de l’athlétisme ?
Myriam SOUMARE : En fait ce n’était pas un choix, j’ai été en peu poussée dedans par ma grande sœur (Aminata) qui évoluai t déjà dans l’athlétisme et aussi par mon entraineur qui se trouvait être un voisin .
Le duo m’a fait signer un contrat d’un an pour juste savoir ce que cela allait donner comme résultat, trois mois après je décrochai ma première médaille en championnat de France.
Je me suis donc dit « apparemment ça marche » et j’ai pris la résolution de continuer et cela a fini par donner des résultats.
OCVIDH : Quelques jours après votre triomphe à Barcelone, vous avez été reçue par le président Nicolas SARKOZY, quelles impressions gardez vous de cette rencontre ?
Myriam SOUMARE : Je pensais que cela allait être très sérieux et très protocolaire, mais finalement pas du tout, il nous a reçu dans son jardin du Palais de l’Elysée autour d’une table, on a mangé et discuté en présence de Mesdames Rama YADE et Roselyne BACHELOT ; c’était dans une ambiance très sympathique, on est restés pendant plus d’une heure et c’était très agréable.
OCVIDH : Après votre retour de Barcelone, à votre accueil à l’aéroport, l’on a vu a travers les Médias plus particulièrement BFM TV, en plus des membres de votre famille, beaucoup de nos compatriotes mauritaniens vous accueillir comme une reine, l’on pouvait apercevoir derrière vous lors de votre entrevue avec les journalistes, les drapeaux mauritanien et français. Qu’est ce que cela vous a fait de vous voir entourée de ces deux drapeaux ?
Myriam SOUMARE : les deux drapeaux en fait me réunis, je suis autant mauritanienne que française, c’est mon identité, je suis fière de mon appartenance aux deux pays, de mes deux cultures que j’ai, j’ai vu les amis dont la plupart sont d’origine étrangère, il y’avait des arabes, des noirs, des blancs voilà c’est moi, un peu de mélange de couleur et ces drapeaux m’ont parlé.
OCVIDH : Connaissez- vous l’athlétisme mauritanien ?
Myriam SOUMARE : je n’ai pas grande connaissance de l’athlétisme mauritanien sauf que lors des Jeux olympiques, j’ai cherché à voir les athlètes mauritaniens, j’ai eu l’honneur d’en rencontrer une du nom de Bonco CAMARA et une autre athlète dont je ne me souviens plus du nom. Elle faisait du demi fond ; j’ai passé un bon moment avec elles et on a discuté sport. D’ailleurs lors de mes déplacements dans les réunions d’athlétisme généralement je cherche à rencontrer et discuter avec les athlètes mauritaniens, sénégalais et maliens.
OCVIDH : Justement à propos de Bonco CAMARA est une athlète mauritanienne, qui caresse l’espoir un jour d’accéder au même niveau que toi.
Myriam SOUMARE : j’aimerai avant tout lui faire un petit coucou à travers votre site et lui dire que j’ai perdu contact, cela m’a beaucoup déprimée. Le lieu donc de lui demander de bien vouloir me faire signe Ensuite le conseil que je lui donne, si je puis me permettre, c’est de persévérer et de bien s’entraîner car seul le sérieux dans le travail paie. Et je souhaite ardemment la revoir très vite dans les grands championnats et aussi côtoyer plus d’athlètes mauritaniens dans les grands rendez-vous de l’athlétisme car aux Jeux olympiques derniers, ils n’étaient que deux.
OCVIDH : Pensez-vous un jour pouvoir apporter une contribution au sport mauritanien en général et à l’athlétisme en particulier ?
Myriam SOUMARE : je ne sais pas ce que vous entendiez par contribution ? (sourires)… Je ne sais pas si c’est du point de vue de l’expérience ou autre chose
OCVIDH : je veux parler de l’expérience.
Myriam SOUMARE : j’espère me rendre très vite en Mauritanie, je négocie pour le moment avec mon entraineur, bien que cela soit difficile vu les prochaines échéances internationales qui m’attendent. J’aimerai quand même aller en Mauritanie rencontrer les jeunes, leur donner quelques conseils ou apporter mon aide autrement, pour le développement de l’athlétisme dans ce pays qui est aussi mien.
OCVIDH : Etes vous déjà allée en Mauritanie ?
Myriam SOUMARE : Oui j’étais alors très jeune, je suis partie à l’âge de 6 mois et suis restée jusqu’à l’âge de six ans environ.
Et là, j’y suis retourné en hiver 2008 pour un court séjour de deux semaines.
OCVIDH : Quel souvenir gardez vous de ce séjour en Mauritanie ?
Myriam SOUMARE : C’était génial, je voulais y passer plus de temps mais les contraintes du voyage m’en ont empêché.
En allant en Mauritanie je suis passé d’abord par Dakar pour y voir en peu la famille car j’en ai aussi là bas.
Je suis restée pendant une semaine à Diogountouro mon village, j’ai vu toute ma famille et je vous avoue que j’ai plus aimé être au village qu’a Dakar, j’ai revu des amis partis en vacances là bas. Mes grands parents m’ont raconté des anecdotes sur mon enfance, cela m’a beaucoup plu et ému. Ce fut une bonne expérience.
OCVIDH : Nous arrivons au terme de cet entretien Un petit message à l’endroit de vos compatriotes mauritaniens, de votre fan club tout récent mais bien réel.
Myriam SOUMARE : Ah oui ! J’ai un fan club ? (Rires)
OCVIDH : Eh oui nous vous le confirmons
Myriam SOUMARE : je les remercie du fond du cœur et leur dis que cette victoire est la leur aussi.
En espérant continuer à leur faire plaisir par d’autres victoires.
OCVIDH : Merci Myriam, bonne continuation, vous nous avez fait rêver. Nos souhaits de succès toujours plus grands.
Myriam SOUMARE : j’espère que ce n’est qu’un début.
OCVIDH : Merci encore une fois pour la chaleur de votre accueil. Bon Ramadan à tous
Entretien réalisé par SOUMARE Djibril Fodé, webmaster du Site OCVIDH
Note de l'équipe "Ravec ...." : une galerie photos sera consacrée à la championne, à découvrir très bientôt sur votre site
© OCVIDH 2010
Myriam SOUMARE : Bonjour, je m’appelle SOUMARE Myriam , j’ai vingt trois ans et je travaille à Sarcelles comme auxiliaire puéricultrice. J’habite Sarcelles et mes parents demeurent à Villiers le Bel.
OCVIDH : Vous étiez sur trois podiums à Barcelone alors que les pronostics ne vous étaient pas toujours favorables. Vos impressions après ces succès ?
Myriam SOUMARE : il est vrai que je n’étais pas du tout parmi les favorites en arrivant à Barcelone, on ne pensait même pas que j’allai atteindre la finale du 100 et 200m et cela a été le déclic pour moi car je me sentais très légère, débarrassée des pressions et au final, je me suis fais plaisir trois fois de suite.
OCVIDH : Des conseils à des enfants et adolescents désireux d’accéder a votre niveau ?
Myriam SOUMARE : je leur conseillerai d’être courageux, car l’athlétisme est un sport assez difficile, on s’entraine souvent longtemps et dans des conditions météorologiques pas toujours idéales même difficiles. Qu’il neige ou qu’il vente, il faut être là. La motivation et la volonté sont essentielles pour espérer réussir. A force de travail, les chronos descendent tout seuls et cela finit par payer.
OCVIDH : pouvez vous nous expliquer ce qui vous a conduit à faire le choix de l’athlétisme ?
Myriam SOUMARE : En fait ce n’était pas un choix, j’ai été en peu poussée dedans par ma grande sœur (Aminata) qui évoluai t déjà dans l’athlétisme et aussi par mon entraineur qui se trouvait être un voisin .
Le duo m’a fait signer un contrat d’un an pour juste savoir ce que cela allait donner comme résultat, trois mois après je décrochai ma première médaille en championnat de France.
Je me suis donc dit « apparemment ça marche » et j’ai pris la résolution de continuer et cela a fini par donner des résultats.
OCVIDH : Quelques jours après votre triomphe à Barcelone, vous avez été reçue par le président Nicolas SARKOZY, quelles impressions gardez vous de cette rencontre ?
Myriam SOUMARE : Je pensais que cela allait être très sérieux et très protocolaire, mais finalement pas du tout, il nous a reçu dans son jardin du Palais de l’Elysée autour d’une table, on a mangé et discuté en présence de Mesdames Rama YADE et Roselyne BACHELOT ; c’était dans une ambiance très sympathique, on est restés pendant plus d’une heure et c’était très agréable.
OCVIDH : Après votre retour de Barcelone, à votre accueil à l’aéroport, l’on a vu a travers les Médias plus particulièrement BFM TV, en plus des membres de votre famille, beaucoup de nos compatriotes mauritaniens vous accueillir comme une reine, l’on pouvait apercevoir derrière vous lors de votre entrevue avec les journalistes, les drapeaux mauritanien et français. Qu’est ce que cela vous a fait de vous voir entourée de ces deux drapeaux ?
Myriam SOUMARE : les deux drapeaux en fait me réunis, je suis autant mauritanienne que française, c’est mon identité, je suis fière de mon appartenance aux deux pays, de mes deux cultures que j’ai, j’ai vu les amis dont la plupart sont d’origine étrangère, il y’avait des arabes, des noirs, des blancs voilà c’est moi, un peu de mélange de couleur et ces drapeaux m’ont parlé.
OCVIDH : Connaissez- vous l’athlétisme mauritanien ?
Myriam SOUMARE : je n’ai pas grande connaissance de l’athlétisme mauritanien sauf que lors des Jeux olympiques, j’ai cherché à voir les athlètes mauritaniens, j’ai eu l’honneur d’en rencontrer une du nom de Bonco CAMARA et une autre athlète dont je ne me souviens plus du nom. Elle faisait du demi fond ; j’ai passé un bon moment avec elles et on a discuté sport. D’ailleurs lors de mes déplacements dans les réunions d’athlétisme généralement je cherche à rencontrer et discuter avec les athlètes mauritaniens, sénégalais et maliens.
OCVIDH : Justement à propos de Bonco CAMARA est une athlète mauritanienne, qui caresse l’espoir un jour d’accéder au même niveau que toi.
Myriam SOUMARE : j’aimerai avant tout lui faire un petit coucou à travers votre site et lui dire que j’ai perdu contact, cela m’a beaucoup déprimée. Le lieu donc de lui demander de bien vouloir me faire signe Ensuite le conseil que je lui donne, si je puis me permettre, c’est de persévérer et de bien s’entraîner car seul le sérieux dans le travail paie. Et je souhaite ardemment la revoir très vite dans les grands championnats et aussi côtoyer plus d’athlètes mauritaniens dans les grands rendez-vous de l’athlétisme car aux Jeux olympiques derniers, ils n’étaient que deux.
OCVIDH : Pensez-vous un jour pouvoir apporter une contribution au sport mauritanien en général et à l’athlétisme en particulier ?
Myriam SOUMARE : je ne sais pas ce que vous entendiez par contribution ? (sourires)… Je ne sais pas si c’est du point de vue de l’expérience ou autre chose
OCVIDH : je veux parler de l’expérience.
Myriam SOUMARE : j’espère me rendre très vite en Mauritanie, je négocie pour le moment avec mon entraineur, bien que cela soit difficile vu les prochaines échéances internationales qui m’attendent. J’aimerai quand même aller en Mauritanie rencontrer les jeunes, leur donner quelques conseils ou apporter mon aide autrement, pour le développement de l’athlétisme dans ce pays qui est aussi mien.
OCVIDH : Etes vous déjà allée en Mauritanie ?
Myriam SOUMARE : Oui j’étais alors très jeune, je suis partie à l’âge de 6 mois et suis restée jusqu’à l’âge de six ans environ.
Et là, j’y suis retourné en hiver 2008 pour un court séjour de deux semaines.
OCVIDH : Quel souvenir gardez vous de ce séjour en Mauritanie ?
Myriam SOUMARE : C’était génial, je voulais y passer plus de temps mais les contraintes du voyage m’en ont empêché.
En allant en Mauritanie je suis passé d’abord par Dakar pour y voir en peu la famille car j’en ai aussi là bas.
Je suis restée pendant une semaine à Diogountouro mon village, j’ai vu toute ma famille et je vous avoue que j’ai plus aimé être au village qu’a Dakar, j’ai revu des amis partis en vacances là bas. Mes grands parents m’ont raconté des anecdotes sur mon enfance, cela m’a beaucoup plu et ému. Ce fut une bonne expérience.
OCVIDH : Nous arrivons au terme de cet entretien Un petit message à l’endroit de vos compatriotes mauritaniens, de votre fan club tout récent mais bien réel.
Myriam SOUMARE : Ah oui ! J’ai un fan club ? (Rires)
OCVIDH : Eh oui nous vous le confirmons
Myriam SOUMARE : je les remercie du fond du cœur et leur dis que cette victoire est la leur aussi.
En espérant continuer à leur faire plaisir par d’autres victoires.
OCVIDH : Merci Myriam, bonne continuation, vous nous avez fait rêver. Nos souhaits de succès toujours plus grands.
Myriam SOUMARE : j’espère que ce n’est qu’un début.
OCVIDH : Merci encore une fois pour la chaleur de votre accueil. Bon Ramadan à tous
Entretien réalisé par SOUMARE Djibril Fodé, webmaster du Site OCVIDH
Note de l'équipe "Ravec ...." : une galerie photos sera consacrée à la championne, à découvrir très bientôt sur votre site
© OCVIDH 2010