
BAMAKO — Le président malien, Amadou Toumani Touré, s'est entretenu de la sécurité au Sahel et des questions régionales avec le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, mardi à Bamako, a indiqué à l'AFP l'entourage du ministre français.
"Nous avons beaucoup parlé de sécurité, de formation militaire, d'éducation", a déclaré le ministre à l'issue de l'entretien.
Comme plusieurs autres pays occidentaux, la France est préoccupée par le développement de la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement au Mali et en Mauritanie.
Selon une source diplomatique française, le président malien, qui "a pris conscience de l'enjeu régional" de ce problème, voudrait organiser sur ce sujet une conférence avec le Niger, la Mauritanie, l'Algérie, la Libye, le Tchad et peut-être le Soudan. Cette réunion se tiendrait après le ramadan, à l'automne.
Parmi les pays aidant le Mali à combattre le terrorisme dans le nord figurent les Etats-Unis et la France. Paris a fourni à Bamako 28 véhicules de transport, deux avions légers d'observation et forme de longue date des militaires maliens.
Le président malien et le secrétaire d'Etat français ont également évoqué la situation en Guinée où Joyandet se trouvait lundi afin de pousser la junte au pouvoir depuis décembre à organiser au plus vite des élections dans cette ancienne colonie française.
M. Joyandet essaie de mobiliser des chefs d'Etat de la région afin qu'ils "aident les militaires de Conakry à partir le plus rapidement possible en laissant une situation saine pour les futurs pouvoirs civils".
Il faut "qu'à un niveau présidentiel, au niveau régional, le capitaine Moussa Dadis Camara se sente soutenu et aidé pour entamer réellement le retour de la démocratie", a fait valoir Alain Joyandet.
Dans la matinée, il avait visité un quartier de Bamako où la France participe à un programme de développement socio-urbain et d'assainissement, avec des puisards, le pavage de rues, l'installation de stations de pompage et le traitement des déchets.
"Nous ne souhaitons plus une coopération unilatérale, mais des partenariats", a-t-il fait valoir. "Si nous voulons encore améliorer l'assainissement, préserver le fleuve" traversant Bamako et "dans lequel il faut rejeter le moins d'eaux usées possible, il faut continuer par les fosses septiques, sans doute une petite station d'épuration à l'entrée du fleuve, donc il y a encore des projets pour des années", a-t-il précisé.
Deux villes françaises, Lyon et Angers (centre), participent à ces chantiers.
Dans l'après-midi, le secrétaire d'Etat devait visiter un centre de lutte contre la maladie génétique drépanocytose, avant de se rendre en Mauritanie.
Avec plusieurs chefs d'Etat africains, il assistera mercredi dans ce pays à l'investiture du nouveau président mauritanien, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, élu le 18 juillet, moins d'un an après avoir mené un coup d'Etat le 6 août 2008.
2009 AFP. via google
"Nous avons beaucoup parlé de sécurité, de formation militaire, d'éducation", a déclaré le ministre à l'issue de l'entretien.
Comme plusieurs autres pays occidentaux, la France est préoccupée par le développement de la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement au Mali et en Mauritanie.
Selon une source diplomatique française, le président malien, qui "a pris conscience de l'enjeu régional" de ce problème, voudrait organiser sur ce sujet une conférence avec le Niger, la Mauritanie, l'Algérie, la Libye, le Tchad et peut-être le Soudan. Cette réunion se tiendrait après le ramadan, à l'automne.
Parmi les pays aidant le Mali à combattre le terrorisme dans le nord figurent les Etats-Unis et la France. Paris a fourni à Bamako 28 véhicules de transport, deux avions légers d'observation et forme de longue date des militaires maliens.
Le président malien et le secrétaire d'Etat français ont également évoqué la situation en Guinée où Joyandet se trouvait lundi afin de pousser la junte au pouvoir depuis décembre à organiser au plus vite des élections dans cette ancienne colonie française.
M. Joyandet essaie de mobiliser des chefs d'Etat de la région afin qu'ils "aident les militaires de Conakry à partir le plus rapidement possible en laissant une situation saine pour les futurs pouvoirs civils".
Il faut "qu'à un niveau présidentiel, au niveau régional, le capitaine Moussa Dadis Camara se sente soutenu et aidé pour entamer réellement le retour de la démocratie", a fait valoir Alain Joyandet.
Dans la matinée, il avait visité un quartier de Bamako où la France participe à un programme de développement socio-urbain et d'assainissement, avec des puisards, le pavage de rues, l'installation de stations de pompage et le traitement des déchets.
"Nous ne souhaitons plus une coopération unilatérale, mais des partenariats", a-t-il fait valoir. "Si nous voulons encore améliorer l'assainissement, préserver le fleuve" traversant Bamako et "dans lequel il faut rejeter le moins d'eaux usées possible, il faut continuer par les fosses septiques, sans doute une petite station d'épuration à l'entrée du fleuve, donc il y a encore des projets pour des années", a-t-il précisé.
Deux villes françaises, Lyon et Angers (centre), participent à ces chantiers.
Dans l'après-midi, le secrétaire d'Etat devait visiter un centre de lutte contre la maladie génétique drépanocytose, avant de se rendre en Mauritanie.
Avec plusieurs chefs d'Etat africains, il assistera mercredi dans ce pays à l'investiture du nouveau président mauritanien, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, élu le 18 juillet, moins d'un an après avoir mené un coup d'Etat le 6 août 2008.
2009 AFP. via google